Cruelle découverte : l'humidité ne fait pas bon ménage avec la haute fidélité.
Je viens d'en faire la cruelle expérience en voulant écouter quelques vinyles, mais de certains il en ressortit un gargouillis infâme. Curieusement tous les disques ne restituaient pas une même purée.
J'ai testé les mêmes galettes avec différentes platines, pour un même résultat.
Conclusion, le problème vient des galettes et pas des platines. En fait, je suis victime de la moisissure du vinyle, phénomène peu connu mais bien réel, une moisissure microscopique vient obstruer le sillon, empêchant le diamant de lire le fond de celui-ci d’où une lecture... disons exotique.
Pas évident à guérir.
Mais mes malheurs ne s'arrêtent pas là : j'ai toujours considéré que les meilleurs platines étaient celles qui utilisaient à un entrainement par courroie, sans vraiment trop savoir pourquoi : les courroies fondent, c'est galère à nettoyer, cher à remplacer.
Alors je suis allé rechercher une DD... et j'ai vite déchanté, impossible d'avoir une rotation stable, ça va de zéro a plus de 40 tours pour un 33t.
Exit l'ITT 80, je vais chercher une Blaupunkt P150, DD aussi, même constat
Et rebelote avec la Technics SL2000. Inutile d'insister, l'électronique n'a pas aimé un trop long séjour à la cave.
Reste à savoir le remède à appliquer pour remettre en service ces trois machines et leur trouver un logement plus approprié à leur fragilité.