Je viens d'exhumer un poste acheté il y a deux ans, qui avait une bonne bouille, datation estimée 1934~35
C'est un vrai mouton à 5 pattes.
Il poste une plaque constructeur R. Caulier TSF 96 Rue Emile Zola Asnières. (470x270x245)
L'examen de cette plaque permet de voir que la plaque d'origine était P. Caulier, transformé en R Caulier : succession, erreur du graveur ? Mystère
C'est un superhet hybride, il n'y a pas moins de 3 types de culots différents, en changeuse, possiblement une 6A7 ou 2A7, suit une E462, puis AB1, AF2, 6V6, 80. (Les supports de la changeuse et de la finale sont vissés, les autres rivés
Curieux positionnement des deux MF, on dirait qu'elles ont été inversées. Pour sûr il faudrait relever le schéma de cet engin !
Un gros HP Audax, brevet Thomson Houston.
Autre curiosité, un petit transfo sous le châssis permettant d'alimenter les filaments en 2v, ou 4v, sachant que le TA devait probablement fournir le 6.3v
Récupéré en piteux état, il y a des manques de placage, le HP est déchiré à plusieurs endroits et, cerise sur le gâteau, il a été partiellement décâblé, certains composants ont été remplacés.
Le rhodo du cadran (Tavernier) a été explosé, rafistolé à la va vite et je n'ai aucun outil susceptible de le désolidariser de l'axe du CV !
Evidemment, avec un jeu de lampes aussi folklorique, inutile de chercher un schéma, une restauration imposera de recâbler en fonction de chaque lampe.
Ah oui, j'oubliais...
Côté folklore, ce que j'avais pris pour de jolis boutons bois était en réalité trois boutons en pin issus de tiroirs de cuisine !