De toutes façons il n'est jamais sain de comparer ce qui ne l'est pas, entre un Freiburg et un Hellas ou Venus, il y a bien trop de différences pour rendre la comparaison possible. Au mieux, il faudrait faire le parallèle entre le Loewe et un Wildbad.
Pour posséder les deux, je continue de croire que côté qualité les deux se valent, côté performances, Saba a de l'avance.
Le distingo ne peut pas se faire uniquement sur les condensateurs, Saba fabriquait les siens, pas Loewe, et si les modèles cire ont mal vieilli, ils n'ont pas empêché la marque d'engranger une réputation bien justifiée.
Et puis, dans cette compète qui n'en est pas une, on peut aussi faire entrer un Tannhauser, un opus ou un beau Grundig, qui n'avaient pas à rougir face à la concurrence.
En fait, c'est toute la production allemande de cette époque qui possédait de vrais bijoux radiophoniques, le premier qu'on trouve, une fois remis à niveau, procure d'intenses sensations musicales. Même si le Saba dépasse d'une tête.